2017.02.14

2017.02.14

Une autre façon de lutter contre les inégalités sociales

Le réseau d’entraide syndical de la FTQ a vu le jour au début des années 1980 alors que sévissait une grave crise économique. Les fermetures d’entreprises et les pertes d’emploi étaient nombreuses, notamment dans l’est et dans le sud-ouest de Montréal, et le taux de chômage frisait les 14%. L’inflation a atteint un sommet record et les taux d’intérêt se situaient entre 17 et 20%.

Les problèmes d’endettement et de consommation apparaissent alors plus criants que jamais chez nos membres. C’est ainsi que plusieurs militantes et militants se sont investis pour leur venir en aide. Aujourd’hui, ce réseau d’entraide unique compte plus de 3 000 délégués sociaux et déléguées sociales (DS). En ce 14 février, Journée de reconnaissance des DS, nous tenons à leur lever notre chapeau pour l’immense travail qu’ils et elles accomplissent au quotidien pour aider leurs confrères et leurs consœurs de travail qui traversent des périodes difficiles.

Presque 35 ans… et toujours de son temps!

La société a bien changé depuis la création du réseau, mais les problèmes de consommation, d’endettement, de violence et de santé mentale sont toujours bien présents. Le service de l’éducation de la FTQ, en collaboration avec Valérie Péloquin-Lasanté du département des relations industrielles de l’Université de Montréal, a dévoilé, lors de notre dernier Congrès, une étude qui révèle des données inquiétantes, mais qui démontre clairement que, 35 ans plus tard, notre réseau a plus que jamais sa raison d’être.

Le monde du travail vit des transformations importantes. Nous sommes de plus en plus confrontés à des problématiques directement reliées à l’organisation du travail. Le niveau de stress élevé lié à l’intensification des charges de travail et aux changements organisationnels qui s’opèrent à une vitesse grand V sont des causes importantes de détresse psychologique, tout comme la précarisation du travail.

«Les difficultés vécues par nos membres dans les milieux de travail sont variées et complexes. c’est face aux problèmes de santé mentale que les délégués sociaux et déléguées sociales disent intervenir le plus souvent: le stress, l’épuisement professionnel, la dépression, la détresse, la solitude, etc.» —Daniel Boyer et Serge Cadieux, président et secrétaire général de la FTQ

Grâce à leurs interventions, les DS jouent aussi un rôle important dans l’amélioration de l’organisation du travail. Parce que la recherche de solutions, qui se fait souvent en collaboration avec la structure syndicale, favorise une approche de prévention globale dans nos milieux de travail. Les valeurs de solidarité qui nous animent prennent tout leur sens dans ce travail d’entraide réalisé quotidiennement aux quatre coins du Québec.

En aidant les gens, les DS contribuent à rendre nos milieux de travail plus sains et plus humains. C’est un visage de la militance syndicale trop peu connu, qui change des vies et qui joue un rôle important sur la santé de nos milieux de travail.

Au nom de toute la famille FTQ, merci!

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